La Résistance est une question d'humanité.
Il y a toujours un moment dans l'histoire des peuples
où il faut choisir.
Choisir bien plus qu'un camp ou une idéologie.
Choisir d'être HUMAIN
et de ne pas baisser les bras devant l'oppression.
Les êtres humains sont souvent imparfaits,
mais quand ils se battent pour protéger des valeurs
qui ont plus de valeur que leur propre vie,
ou leur sécurité,
alors on peut dire qu'ils sont pleinement humains.
http://www.crif.org/fr/actualites/histoire-de-la-r%C3%A9sistance-1940-1945-d%E2%80%99olivier-wieviorka/35513
quand des hommes et des femmes
se dressent pour que la nuit n'engloutisse pas l'humanité,
alors le mot Résistance devient le plus noble et le plus libérateur.
Mais la résistance ce n'est pas que de grands actes de bravoure,
c'est aussi mille petits actes quotidiens
qui maintiennent la petite flamme de la vie, et de l'humanité bien vivante,
en dépit de toutes les mesquineries,
et de tous les mensonges.
On peut résister de bien des manières.
Pacifiques ou guerrières.
Mais c'est souvent parce que des hommes n'ont pas eu le courage de résister pacifiquement mais fermement,
pendant qu'il en était encore temps,
que la Résistance finit un jour par devenir guerrière.
Personne ne devrait souhaiter en arriver là.
Mais s'il faut se battre pour l'humanité et la liberté,
alors ne perdons ni l'une ni l'autre.
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2640
Hommage à Jean MOULIN
et à tous ceux et celles qui ont combattu le Nazisme,
au prix de leur vie parfois.
Hommage à DE GAULLE
qui eut le courage d'affronter le rejet et l'opprobre
pour défendre l'idée même de la France.
http://www.herodote.net/2_janvier_1942-evenement-19420102.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Moulin
Puissent-ils rester des exemples vivants
dans le coeur des hommes d'aujourd'hui.
Car bien des dictatures rongent l'humanité et l'empêchent d'espérer un monde meilleur.
Tant qu'il y aura des êtres pour résister à l'intolérable,
pour résister à la lâcheté,
au mensonge,
pour résister à ce qui veut détruire le sens même de l'humanité,
alors un espoir brillera.
http://www.chemin-trace-vercors.com/?page_id=593
qu'importe les ricaneurs qui se moquent de l'idéalisme.
Résister est un acte de pur idéalisme
qui doit s'appuyer sur les plus hautes valeurs,
afin de ne pas se perdre dans le conflit où l'adversaire veut l'entraîner.
Tant qu'il y aura des êtres animés par l'esprit de résistance,
il y aura de l'espoir pour l'humanité toute entière.
http://www.haute-garonne.fr/pageseditos.asp?idpage=117&sX_Menu_selectedID=m4_44628F51
Résister ne se limite pas à résister aux dictatures politiques et étatiques.
L'humanité doit résister contre toutes les formes d’esclavages qui subsistent encore.
Afin qu'une abolition totale et définitive devienne un fait accompli partout sur cette terre.
Résistons afin qu'aucun enfant, aucune femme, aucun vieillard, aucun pauvre ou faible
ne soit plus jamais opprimé.
Le chemin de la Résistance est long.
Mais il aura le dernier mot.
Car c'est ce que veut l'humanité vraie en nous.
http://www.fidh.org/Femmes-en-Resistance-le-livre-de
Toutes les dictatures ont une fin.
Tous les monstres finissent par mourir.
Toutes les prisons finissent par s'écrouler.
Toutes les chaînes seront brisées
Toute la vérité finit par être révélée.
Hommage à tous les résistants.
Passés. Présents et à venir.
http://www.lesproductionsdugolem.com/resistance_oubliee_golem.html
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Un regard intelligent sur la Résistance Française pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Car la Résistance n’appartient à personne et surtout pas aux idéologies.
La Résistance est un acte d'humanité.
http://ripostelaique.com/jean-moulin-et-daniel-cordier-lesprit-de-resistance-nappartient-a-aucun-camp.htm
Jean Moulin et Daniel Cordier : L’esprit de Résistance n’appartient à aucun camp
C’est l’histoire d’un jeune homme dans les années 40. Il s’appelle Daniel Cordier, appartient à une bonne famille de droite, dite extrême. Il est militant actif de l’Action française et admirateur de Pétain et Maurras. Il fonde beaucoup d’espoir dans le maréchal qui ne saurait trahir la France en signant l’armistice avec les Allemands. Mais le 17 juin 40, Pétain annonce la capitulation de la France. Et le jeune homme, écoeuré, n’a plus qu’une idée : s’engager dans l’armée française et tuer du boche. Il s’embarque avec ses pairs, sur un cargo à destination du Maghreb, pour rejoindre l’armée. Le cargo sera détourné et amerrira en Angleterre. Là commence son épopée. Il rejoint de Gaulle, sera réexpédié en France où il entrera dans la Résistance. Très vite Rex le choisira comme secrétaire puis collaborateur. Cordier ignorera jusqu’à son arrestation le vrai nom de Rex : Jean Moulin. Celui-ci engage le jeune homme sans hésitation, alors que Cordier ne lui cache pas son appartenance à l’extrême droite. Ce qui compte pour Moulin c’est la détermination, le courage, le patriotisme et la capacité de travail de Cordier. Moulin n’a que faire des étiquettes, seule compte la qualité d’un homme. Son esprit de résistance.
Telle est la trame du beau téléfilm « Alias Caracalla : au cœur de la Résistance » diffusé sur F3 les 25 et 26 mai 2013. Saluons la chaîne publique qui a produit cette mise au point historique juste et dense. Elle donne à connaître de l’intérieur le quotidien âpre, menacé des jeunes résistants, venus de tout bord. En Espagne aussi, mais à l’inverse, à la veille de la guerre civile en 1936, les rangs de la Phalange franquiste seront nourris par des transfuges déçus du communisme et de l’anarchisme. Le téléfilm très fidèle à a réalité, met à mal des stéréotypes tenaces et faux. Non, la Résistance ne fut pas l’apanage de gens de gauche, elle a regroupé des esprits venus d’horizon politique opposé, que réunissait un but commun : chasser l’occupant nazi. Oui, la Résistance fut le fait d’une petite minorité de personnes de tout bord, mal organisées, isolées, peu formées aux armes, mais le courage et le goût de la liberté chevillés à l’âme. La majorité comme d’habitude, collaborait activement ou passivement. Qui ne dit mot consent. Rien que de très ordinaire dans l’Histoire des hommes : elle nous ressasse sous des formes apparemment différentes, le même scénario, résumé par le philosophe Arthur Schopenhauer.
« Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition, puis elle est considérée comme ayant toujours été une évidence ».
Aujourd’hui se réédite le scénario du film – voila pourquoi il est si emblématique. Les acteurs sont nouveaux et les situations beaucoup plus complexes. L’occupant n’est plus aisément repérable, il se cache sous le masque de la victime présumée, puisqu’il fut lui aussi occupé. Il a deux atouts majeurs : l’absence de frontières et la protection des élites politiques. Ces derniers en sont restés justement au scénario d’avant, celui que raconte notre téléfilm. Totalement ignorants de la réalité complexe de la Résistance, à savoir entre autres, le melting pot politique qui l’a caractérisée, ils plaquent sur la réalité d’aujourd’hui leur mythologie d’Epinal. Ils font de l’arrêt sur image. Cette image ressassée de la dernière guerre, où les méchants étaient visibles à l’œil nu, uniformes, bottes et inévitables aboiements. Aujourd’hui il n’y a plus d’uniforme militaire. La menace viendrait plutôt de ces symboles flottants qui envahissent notre espace, voiles et kamices, et de ces hurlements fanatiques qui ponctuent certains égorgements, de ci de là. Ils ne sont que l’écume de la vague de fond.
L’esprit de résistance n’appartient à aucun bord politique. Au contraire même. Il va à contre courant d’une certaine tradition de gauche, qui supposait la liberté de penser. La gauche est devenue un camp de concentration de la pensée, parquée entre les barbelés du dogme.
Anne Zelensky
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